Philippe Buffevant entraîneur du Lou Rugby Féminin dresse un bilan de la saison effectuée par son équipe et évoque les recrutements estivaux.
Crédit Photo : Photographie HK
Un bilan mitigé
Le bilan est mitigé d’une part parce qu’on ne finit pas la saison. On ne saura jamais exactement ce qu’on avait vraiment dans le ventre. On avait prévu de jouer sur Gerland pour la reprise du championnat mais le club n’a pas pu l’organiser. Ça aurait dû être une grosse opération pour le rugby féminin. Ensuite on a fait des brides de matchs très bonnes, ce qui nous manquait c’était de tenir physiquement le match pendant 60 minutes et l’efficacité offensive. On ne peut pas s’approcher autant des lignes adversaires sans marquer. On pouvait alterner le très bon comme le mauvais.
Après, plutôt content, car on se maintient dans l’Élite, et les filles ont pu mesurer l’écart qui nous sépare du très haut niveau du rugby féminin en France.
Un groupe qui progresse
Le premier aspect, c’est la connaissance du niveau. Les filles sont au niveau et il faut qu’elles s’en persuadent. Ensuite, le groupe a vraiment progressé sur son caractère, et stratégiquement. Autant en Elite 2, nous étions plus fortes physiquement, mais en Élite 1, il a fallu trouver autre chose pour pouvoir rivaliser.

Un effectif qui s’étoffe
On a eu la chance de recruter quelques filles, dont Annaëlle Deshayes internationale à XV, Alyzée Fouré qui a fait France U20 et Lucy Attwood en provenance d’Angleterre. Puis on a la jeune garde des cadettes qui monte, qui va venir pousser les anciennes. Le groupe devrait monter en puissance.
A lire aussi : Récapitulatif de tous les transferts (départs et arrivées) en Elite 1 cet été
L’arrivée de Annaëlle Deshayes
Les filles vont remarquer ce qui sépare du haut niveau au très haut niveau. Elle va apporter sa connaissance du très haut niveau international. De notre côté, on va la booster. On a une structure à Lyon qui va lui permettre de s’entraîner.