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Le Royaume Uni regroupe l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles, c’est donc une équipe inédite pour ce tournoi.

Photo de Didou17. La galloise Jasmine Joyce contre les anglaises à Malemort.

Pauline Biscarat nous livre ses impressions avant le démarrage des JO.

Le profil de l’experte

Pauline Biscarat, ancienne internationale 7s, a fait partie de la première vague des 16 contrats pro établis en 2014. Elle a participé aux JO de Rio et a arrêté sa carrière internationale en 2019. Pauline Biscarat c’est la Terry Bouhraoua version féminin, petit gabarit feu follet ! Elle nous livre ses impressions avant le démarrage des JO.

Elles ont terminé au pied du podium à Rio, cette année, est ce qu’elles pourront repartir avec une médaille ?

Les anglaises, on le sait, elles sont toujours là au bon moment. En 2016, on était dans les 4 premières, et au dernier World Series, elles font un gros tournoi, elles se qualifient directement. Pour la qualification européenne pour Tokyo, qui nous prive de la qualification… les anglaises ! Elles ne font rien de l’année, rien du tout, on était largement au dessus. Mais sur le tournoi européen, elles sont là, elles le remportent. Elles sont toujours là au bon moment, donc il faut toujours se méfier d’elles.

Si les françaises jouent comme elles savent jouer, elles sont au dessus. Après ça reste un match de 7s, sur 14min tout peut arriver. Mais on a vraiment les armes pour rivaliser.

Quelles sont les joueuses clés de leur équipe ?

La capitaine Abbie Brown. Lors du tournoi en Angleterre, on a beaucoup vu la galloise Jasmine Joyce.

Il y a plusieurs joueuses qui ont déjà fait les jeux de Rio, c’est une équipe expérimentée. Elles savent gérer un événement comme celui ci.

Tu n’as jamais affronté le Royaume Uni en temps qu’équipe mais as-tu une anecdote à nous partager contre l’Angleterre?

Il n’y a pas cette ambiance crunch “meilleures ennemies” comme les XVistes, on s’entend très bien avec les anglaises. Une fois elles nous avaient fait une blague dans les vestiaires, elles nous avaient lacés nos crampons, elles les avaient mis un peu partout. Hyper drôle.

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