Dès demain, 3h58 du matin heure française, les Bleues affrontent le Canada pour leur premier match du tournoi de Sydney, la deuxième étape de la saison en World Series. Placées dans une poule relevée, elles devront ensuite batailler à 7h02 contre les Néo-Zélandaise, titrées à Dubai. Le match contre la Papouasie-Nouvelle-Guinée à 9h22, clôturera la première journée des Françaises.
Entre le Tournoi des 6 Nations et les blessées, c’est avec un groupe quelque peu remanié que l’équipe de France se présente à Sydney. Avec notamment, Cyrielle Banet, appelée suite à la blessure de Camille Grassineau et qui vivra son premier tournoi en World Series. En terminant à la 7e place lors de la première étape à Dubaï, les Bleues ont à coeur de montrer un meilleur visage. “Nous avons eu un tournoi décevant à Dubaï où parfois nous avons eu beaucoup de mal à performer, mais nous ne devons pas être pessimistes pour la suite.” explique le sélectionneur David Courteix. “Nous connaissons les standards du 7. Si vous êtes à 80% de vos capacités, votre jeu perd en intensité, vous commencez à douter et vous sombrez. Malgré tout, nous pouvons nous reconstruire pour un avenir meilleur et nous devons travailler très dur pour y arriver.»
France – Canada (3h58) : Objectif pour les Bleues, vaincre la bête noire canadienne !

D’entrée de jeu, les Françaises défient les Canadiennes, la bête noire des Bleues. Avec quatre victoires pour le Canada, contre une seule pour la France lors de cinq dernières confrontations en World Series, les Tricolores s’attendent à un duel très relevé. D’autant plus que le Canada montre déjà les crocs : “Nous savons que nous avons besoin de frapper fort contre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour réussir à nous imposer face à la Nouvelle-Zélande lors du dernier match de la première journée. » explique le sélectionneur Canadien, John Tait. Confiant et fort du retour de blessure de sa capitaine Jen Kish, pièce manquante du jeu Canadien lors de la première étape. « C’est sûr qu’elle nous a manquée à Dubaï, principalement sur les relances et les percées» confie-t-il. « Je suis sûr que les autres équipes aussi seront au top, mais il sera difficile d’arrêter ce groupe, croyez-moi. ». Le défi est lancé !
France – Nouvelle-Zélande (7h02): Résister aux Sevens Sisters :

A Dubai, Michaela Blyde, la jeune pépite Néo-Zélandaise de 21 ans, et réserviste à Rio avait dominé la rencontre contre les Françaises en inscrivant un triplé. Cette fois-ci elle est rejoint par deux autres jeunes talents, Terina Te Tamaki, 19 ans et surtout Alena Saili, 18ans. “Alena m’a beaucoup impressionnée lors du championnat national il y a quelques semaines” explique le coach Allan Bunting.”Quand on la voit jouer, on n’a pas l’impression d’avoir à faire à une joueuse qui vient de terminer le lycée. Je pense que ce tournoi est parafait pour gagner de l’expérience, et monter des échelons. Nous ne lui mettons pas la pression, on lui demande juste de se lancer, de découvrir le fonctionnement, de s’adapter et d’apprendre.” Une sélection qui se situe dans la continuité du travail entamé à Dubai, puisque le staff Néo-Zélandais veut profiter de cette saison pour intégrer de jeunes joueuses et leur donner l’opportunité d’évoluer au milieu des cadres. Avec Portia Woodman, Kelly Brazier, Renee Wickliffe, Sarah Goss ou Tyla Nathan-Wong, pas de doutes, les jeunes sont bien entourées. Reste aux Françaises de contenir ces Néo-Zélandaise pour essayer d’enrayer la machine.
France – Papouasie-Nouvelle-Guinée (9h22) : Attention, équipe en devenir :
Invitée pour cette étape de Sydney, grâce à la troisième place acquise à l’Oceania Rugby Sevens Championship derrière l’Australie et les Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est prête à sauter dans le grand bain. « Les filles sont reparties du Gold Coast Sevens en 2014 avec la Cup et se sont très bien débrouillées sur le prestigieux Coral Coast Sevens aux Fidji. Joanne Lagona a même été élue joueuse du tournoi et a fait partie, avec deux autres coéquipières, de l’équipe-type. » déclare le manageur, Frank Genia. L’équipe s’est d’ailleurs construite autour de la talentueuse Joanne Lagona :« Si elle n’est pas dans l’équipe, l’équipe est à la peine. Si elle est dans l’équipe, l’équipe gagne 9 fois sur 10. Notre programme de développement est de renforcer notre équipe autour d’elle de sorte que nous ne soyons plus dépendant d’une seule personne. ». Même si la marche est encore trop haute pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, nul doute que les joueuses ne lâcheront rien contre l’équipe de France.
Maïa