Figure mythique du rugby féminin français, l’ancienne capitaine des bleues Gaelle Mignot revient sur son retour en France, sa volonté de continuer à jouer à haut-niveau et sa carrière de coach.
Crédit Photo : Christophe Fabries
Après une année au RC Richmond en Angleterre, pourquoi es-tu revenue en France ?
Pendant un an, j’ai eu l’opportunité de pouvoir aller jouer en Angleterre, mais également de pouvoir travailler et me former dans mon métier d’entraîneur. Il était convenu que je reste seulement une année. En effet, j’avais prit un congé sans solde pour aller vivre cette expérience.
Qu’as-tu retiré de cette expérience du championnat anglais ?
L’objectif était d’emmagasiner et voir de nouvelles approches de notre sport. J’en reviens grandie dans tous les domaines ; j’ai pu travailler mon anglais, voir de nouvelles méthodes de préparation, vivre de l’intérieur un style de jeu diffèrent et surtout une culture du sport et du corps différente de chez nous
Comment expliques tu ta fidélité au club de Montpellier ?
J’ai eu la chance d’être appelée par Montpellier en 2007, ce club m’a permis d’évoluer pour atteindre le haut niveau et de me former pour aujourd’hui travailler dans ce qui me plait au sein de la structure du MHR. Mon départ en Angleterre était comme un accord avec le club pour aller découvrir un autre style de jeu. Aujourd’hui, il est tout naturel de leur rester fidèle et de leur rendre ce qu’ils m’ont donné
On a aussi suivi ta sélection avec les Barbarians en juin 2019, où en es-tu aujourd’hui niveau rugby ? Es-tu encore attirée par le haut-niveau ?
Oui, ma sélection avec les Barbarians reste un très bon souvenir pour moi. Aujourd’hui, je joue toujours à Montpellier en Elite 1 avec des objectifs sportifs donc je m’entraine encore très dur pour être au plus haut niveau possible. Le sport de haut niveau me passionne et jusqu’au bout je continuerai de travailler.
Quelle profession exerces-tu aujourd’hui ? Quels sont tes futurs projets ?
Je suis salariée du Club de rugby de Montpellier et titulaire d’un diplôme d’état rugby. J’interviens avec tout type de public, allant des scolaires, du sport santé avec des publics adulte et enfant atteint de maladie ou de handicap. Je travaille aussi dans le perfectionnement sportif avec les jeunes à fort potentiel du club, les jeunes en académie et le centre de formation . J’interviens également avec toutes les premières lignes et les lanceurs du club. Pour mes projets futurs, j’envisage de passer le DES rugby pour continuer à me perfectionner et me consacrer de plus en plus à la formation des jeunes vers le haut niveau.
A l’approche de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande, que veux-tu souhaiter à l’équipe de France ? Au rugby féminin en général ?
Aux vues de son évolution, je souhaite fortement que la France remporte ce titre. Je souhaite aussi que le sport féminin s’ancre vraiment et que les statuts des joueuses continuent de progresser dans les clubs.
Un grand merci à l’ancienne capitaine des Bleues pour ses réponses. Pour allez plus loin, découvrez les déplacements de Montpellier la saison prochaine et le format inédit de compétition qui attend Gaelle Mignot et son équipe à la rentrée.
