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Rose Thomas nous livre ses impressions avec le démarrage des JO.

Le profil de l’experte

ROSE THOMAS rugby feminin


Rose Thomas, ancienne internationale 7s, est la première (avec Fanny Horta) à avoir obtenu un contrat pro en 2013. L’année suivante c’est 16 contrats qui ont été mis en place. Cette pionnière a fait partie de l’équipe type jusqu’à son arrêt international, un an après les JO de Rio. Elle n’a pour autant pas quitté les terrains et elle joue maintenant au Stade Bordelais.

C’est leur deuxième participation aux JO. Elles ont terminé 9e de l’édition précédente à domicile. Quelle performance pourraient-elles réaliser aux JO ?

Dans le contenu, les françaises auront un rugby plus structuré que les brésiliennes. Mais il faut toujours se méfier d’elles, car il y a des individualités qui vont très vite et il ne faut pas leur laisser de champ libre.

Alors c’est facile à dire, mais sur du 7s, le terrain est très très grand et juste un mètre, ça peut suffire parfois pour laisser le champ libre. Mais oui, il faudra se méfier des deux ou trois filles qui vont être très rapides.

Leur équipe est jeune. Elles avaient une pression différente à Rio parce qu’elles étaient à domicile. Là sur Tokyo, elles seront un peu au même titre que les autres équipes à Rio : en tant qu’invitées, pas dans leur pays, avec une pression uniquement sur la compétition. Si les françaises jouent leur jeu, elles n’auront pas à craindre cette équipe.

As-tu une anecdote contre le Brésil ?

L’année des jeux, en mars, pour le tournoi de Sao Paulo, on était parties 3 semaines avant. On avait fait une semaine où on avait matché pas mal avec elles. C’était sympa parce qu’on avait visité leur camp d’entraînement. On avait vu un peu leur manière de se préparer qui était similaire à la nôtre mais avec des installations un peu moindres. Elles avaient tout pour se préparer comme des pros et j’avais trouvé ça hyper enrichissant de pouvoir comparer nos camps d’entraînements. Ça avait été très sympa.

On avait matché les unes contre les autres pendant 2 jours avec des équipes plus ou moins remaniées en préparation du tournoi de Sao Paulo. Ça créée des liens parce qu’on se rencontre, on mange ensemble. Après on est ennemies sur la compétition, mais ça avait été un bon souvenir.

Infographie : Les cinq derniers matchs France – Brésil